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L'écran à cran

L'écran à cran

actu ciné et séries.Tous mes coups de cœur et mes coups de sang.


The Lords of Salem

Publié par marianne sur 24 Juin 2013, 11:10am

Catégories : #cinéma

Dans le dernier post, je vous annonçais celui-ci : mon opinion sur le dernier Rob Zombie, The Lords of Salem.

Alors, certes, j’ai mis du temps, le temps de digérer cette déception à la hauteur de mon attente. Quand je pense que j’étais censée écrire quelque chose d’exalté…

Ce film n'est pas sorti au cinéma et sortira directement en dvd, comme beaucoup de films de Rob Zombie. Si quelqu'un sait pourquoi il semble y avoir un véritable boycotte de ce monsieur en France, j'aimerai vraiment savoir pourquoi aucune maison n'a voulu distribuer le film... 

Pour ceux qui ne connaîtraient pas le réalisateur, il est d’abord connu pour sa musique, puisqu’il se trouve être le leader d’un groupe de métal éponyme.  Mais il faut bien avouer que pour ce qui est du cinéma, sa carrière est vraiment en dents de scie… Si la maison des 1000 morts et The Devil’s rejects font partie de mes films de genre préférés, il faut reconnaitre que sa version d’Halloween était très décevante.  J’avais à l’époque, pensé à un accident de parcours mais The Lords of Salem est venu confirmé mes doutes : visuellement puissant, il souffre d’un scénario quasi inexistant.


 The-Lords-of-Salem

 

Dans une station de radio, une jeune DJ (interprétée par Cherry Moon Zombie, compagne du réalisateur) reçoit un disque envoyé par « The Lords of Salem ». A la suite de son écoute, elle va plonger dans un cauchemar éveillé.

 

Tout commence pourtant très bien, un flashback à la mise en scène qui en jette sur les sorcières de Salem. On se dit : Yes ! Rob is back !

 

Une jolie promesse… bafouée dans les minutes qui suivent.

 

La narration ne suit aucune logique. On ignore où est la frontière entre rêve et réalité. Sur le papier, c’est sympa, sauf qu’ici, ça ne fonctionne pas. 

 

On a l’impression que Monsieur Zombie s’est fait plaisir en donnant le rôle titre à sa femme (Cherry Moon Zombie) - qui a l’air d’avoir pris un coup de vieux impressionant depuis Devil’s Rejects, ou bien est-ce dû au maquillage ?- sans trop s’inquiéter de livrer un réel scénario.

 

Les visions oniriques sont traitées comme des flashs indépendants les uns des autres, impossible de s’attacher au parcours de l’héroine et à sa descente aux enfers.

 

Le zombie est un cinéphile et nous le prouve :

il commet de nombreuses références cinématographiques notamment à Shinning, mais aussi à Meliès avec le poster du Voyage dans la lune détourné en tête de lit. On y retrouve aussi un hommage aux films de Dario Argento et de Polanski également. Mais ces références ne sont malheureusement jamais exploitées à bon escient.

 

Bilan

Les personnages manquent véritablement de consistance et face à ce film on reste de marbre, aucune émotion, aucune peur.

Et même si certains plans sont magnifiques, l’esthétique ne sauve pas un film cruellement dépourvu de fond.

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